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Rubrique épistémologie de Philagora http://www.philagora.net/epistemo/rubrique.htm

Et la matière devint vivante par André BRACK   
-Directeur de Recherches.  Centre de Biophysique Moléculaire, Orléans.

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  • Les comètes

Les comètes ont pu apporter des quantités très importantes de molécules organiques extraterrestres. Les observations depuis la Terre et les sondes spatiales Véga et Giotto ont montré que la comète de Halley est riche en matériau organique, le taux moyen en poids de carbone présent dans les grains cométaires étant estimé à 14 %. Parmi les molécules identifiées, on retrouve l'acide cyanhydrique et le formaldéhyde. Ces composés ainsi que d'autres molécules d'intérêt prébiotique comme 1' acétonitrile (CH3CN), le cyanoacétylène (HC3N), l'acide isocyanhydrique (HN=C), l'acide isocyanique (HN=C=O) ont été observés plus récemment dans les comètes Hyakutake en 1996 et Hale-Bopp en 1997. La chimie qui se développe à la surface du noyau cométaire est encore mal connue. Lancée en 2003, la mission coînétaire Rosetta devrait procéder en 2011 à l'analyse du noyau de la comète PlWirtanen. Le vaisseau étudiera d'abord l'environnement de la comète en restant dans son sillage pendant plusieurs mois, puis une sonde s'y posera pour analyser la surface mais également la glace sous-jacente qui sera extraite par forage. Les comètes se déplacent sur des orbites instables et succombent parfois au champ gravitationnel d'une planète. La collision de la comète Shoemaker-Levy 9 avec Jupiter en juillet 1994 en est un exemple récent. Ce genre de collision était vraisemblablement plus fréquent il y a quatre milliards d'années, les planètes orbitant autour du Soleil étant plus nombreuses. En percutant la Terre, les comètes ont pu fournir une fraction importante de l'eau terrestre et de grandes quantités de molécules carbonées.

Certaines météorites carbonées (appelées chondrites car elles contiennent des chondrules, petites sphérules de silicate), représentées typiquement par les météorites d' Orgueil et de Murchison, renferment de nombreux composés organiques. Des composés d'intérêt biologique ont été identifiés acides carboxyliques, acides aminés, hétérocycles azotés, amines, amides, alcools, etc. La météorite carbonée de Murchison renferme plus de soixante dix acides aminés différents. Au nombre de ceux-ci on trouve huit acides aminés protéiques. Dans les molécules organiques, l'atome de carbone occupe généralement le centre d'un tétraèdre. Lorsque les groupes d'atomes aux quatre sommets du tétraèdre sont différents, l'image du tétraèdre dans un miroir ne lui est pas superposable. Le carbone devient asymétrique. Il existe alors deux formes spéculaires (voir la figure I page suivante) non superposables, images l'une de l'autre dans un miroir, appelées énantiomères (du grec enantios, opposé). Les molécules biologiques n'utilisent qu'une des deux formes spéculaires. On dit qu'elles sont homochirales (du grec kheir, main).


La plupart des acides aminés existent sous deux formes, images l'une de l'autre dans un miroir.
Les protéines n'utilisent que la forme L (à gauche)
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Une vie racémique qui utiliserait indifféremment et simultanément les deux énantiomères gauches et droits des molécules semble très improbable.

Récemment, le minéralogiste américain John Cronin trouva un excès d'environ 9 % d'énantiomères gauches pour certains acides aminés non protéiques présents dans cette météorite. La découverte d'un rayonnement infrarouge fortement polarisé dans un nuage moléculaire de la nébuleuse d'Orion pourrait expliquer l'origine extraterrestre de cet excès énantiomérique.

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