L'hypothèse de l'inconscient réintroduit-elle la fatalité dans l'existence de
l'homme?
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Définir avec soin le terme fatalité: (de
fatum), un destin: ce qui arrive, arrive nécessairement sans que l'homme par sa propre
conscience (par ce qui lui apparaît) ne puisse intervenir pour en changer le cours.
On veut peut-être dire dans ce
sujet que supposer (= poser sous, ce que la conscience claire ne permet pas de comprendre)
une instance qui n'apparaît pas et qui agit à la place du sujet revient à réintroduire dans le mouvement de son existence l'équivalent d'un destin
qui le fait agir indépendamment de toute liberté.
1) On peut souligner dans une
première partie:
les ressemblances entre la croyance au destin et la croyance àl'inconscient: dans les
deux cas le sujet est débordé...
(à expliciter, à développer, avec le cours du prof ou les lectures qu'il n'a pas
manqué de te donner).
2) Dans une deuxième partie:
on distinguera l'hypothèse de l'inconscient et la croyance en la fatalité: le cours de
la fatalité est nécessaire (c'est bien entendu une hypothèse):
on ne peut accéder au décret du destin avant qu'il ne soit exécuté: alors c'est trop
tard pour faire quoi que soit:
tu peux illustrer avec Electre de Giraudoux
(voir pages de Jacqueline sur le destin:
"Les Euménides" dans Electre de J. Giraudoux).
Au contraire il y a toujours une porte de
sortie grâce à l'hypothèse de l'inconscient et en ce sens Freud écrit:
"la où était ça je dois devenir" (voir la cure psychanalytique)
En conclusion celui qui confond l'hypothèse de
l'inconscient et la fatalité ne sait pas de quoi il parle: ta dissertation doit donc
être une véritable enquête:
1)
pour cerner les concepts: X = hypothèse de l'inconscient (lire le texte de Freud)
Y = se documenter sur la fatalité.
2)
pour, grâce à cette double détermination voir en quel sens
on peut les rapprocher, par quels traits communs (= première partie)
et en quel sens il faut les éloigner
(= deuxième partie)