- L' EXISTENCE -
Deux (?) |
Conscience |
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Conscience
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Trou noir
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LE TEMPS |
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L' EXISTENCE |
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LA MORT |
Sujet |
Impuissance |
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Projet
| Liberté |
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Fin ou passage |
Puissance |
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Temps | Mort |
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Crainte
| Délivrance |
- |
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Croyance
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Suicide et euthanasie
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L'
EXISTENCE
L'existence est la première des
vérités: ce qui s'éprouve soi même, ce qui doute ne peut douter de
lui, ne peut douter de son doute. Mais c'est peut-être la seule des
vérités car il est impossible de s'appuyer sur elle pour en déduire des
connaissances. en effet l'existence n'est pas de l'ordre de l'objectivité
mais de l'ordre du sentiment, de ce que Michel HENRY appelle l'auto-affection.
Conscience = L'existence n'est
que l'apparition du mouvement de la conscience à elle-même: en ce sens
elle est une donnée immédiate. Mais, l'existence humaine est aussi une
conquête de la pensée et du développement des niveaux de conscience. La
conscience immédiate comme plaisir de voir, d'entendre, la
conscience réfléchie qui permet au sujet grâce à l'attention et
à la raison d'ajuster ses représentations, la
conscience morale qui permet d'exercer sa liberté comme autonomie,
obéissance à la loi qu'on s'est prescrite, en dominant ses réactions
impulsives (analyser la politesse).
Toute existence est désir, projet, orientation vers ce qui n'est pas
encore.
Liberté = Parce
que l'existence est source de projets, elle est du même coup à l'origine
des actions qu'elle choisit de vouloir: elle se définit donc elle même
comme liberté (l'action vient de moi), comme origine, comme commencement
(être c'est se faire, revoir Sartre, l'existence
précède l'essence)
Le temps =
C'est la temporalisation qui permet l'action: voir venir et voir passer
donne le temps d'agir. En ce sens le temps parce qu'il est retardement est
condition de l'existence.
La mort =
L'existence a une fin, la disparition d'un moi et d'une parole, que l'on
appelle la mort. La mort contredit le mouvement de l'existence, son
orientation vers l'avenir: l'existence refuse avec horreur cette
disparition qui semble la nier. La pensée de la mort fait donc
apparaître l'existence dans sa grandeur et dans sa misère.
La croyance =
L'existence est certitude de soi: de cette certitude de soi, la pensée
déduit l'immortalité comme une croyance, une foi qui s'appuie sur une
certitude. Comment un événement du monde pourrait concerner un absolu?
(Voir pourquoi Michel Henry affirme: Il n'y a pas de
mort *lien ouverture nouvelle
fenêtre).
Reste que l'existence qui se pense, se pense comme être pour la mort.
lien ouverture nouvelle
fenêtre).
Reste que l'existence qui se pense, se pense comme être pour la mort.
Conclusion:
L'existence ne se déduit pas d'un quelconque concept, elle ne se définit
pas, elle se vit. Il est donc vain d'essayer de déterminer un acte qui
s'accomplit. toute définition de la liberté détruira la liberté. Il
faut plutôt méditer sur la notion de commencement, de ce qui est
toujours déjà donné à soi même. Vérités du cœur, du sentiment et
non vérité de la raison.
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